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il y a 8 ans
Pratique sexuelle particulière mais abordée autrement de nos jours, quoi que....
Quand la mode vénitienne , au commencement du XVIIe siècle, prescrivit que « les galanteries » ne devaient pas s’étaler en public, on inventa les « Cavalieri serventi » ( sigisbee)
Le mariage étant considéré à cette époque, dans la noble société, comme une affaire purement sociale, il était reconnu à la femme mariée le droit d’avoir un ou plusieurs chevaliers servants, souvent même, on les exigea dans les contrats de mariage. Afin de pouvoir sortir en toute liberté et sans être importunées, beaucoup de vénitiennes mariées, aussi jolies qu’astucieuses, se faisaient accompagner par de charmants jeunes gens que l’on appelait des » sigisbées. »
Papillonnant autour d’elles, bardés de rubans et de mouches, ces chevaliers servants avaient pour rôle de leur tenir compagnie du lever au coucher pendant que leurs époux vaquaient à leurs occupations.
Amant de cœur et très souvent amant tout simplement, il était le plus souvent un jeune homme servant de compagnon attitré à une femme mariée pour se rendre à des spectacles, participer à des dîners, et l’accompagner en l’absence de son époux.
Le mari, cocu volontaire, pouvait ainsi s’assurer qu’au moins sa femme n’avait qu’un seul amant, qu’un seul galant, qui par ailleurs la surveillait aussi, pour le compte du mari. Ces derniers ne demandaient à leur dame que de respecter les convenances et fermaient souvent les yeux de peur qu’elles n’exigent la séparation et reprennent leur dot.
Le « sigisbée » permettait aussi au mari, en l’absence de son épouse, de recevoir des amis et de se livrer, en la galante compagnie de courtisanes ou de simples prostituées, voire avec d’autres épouses accompagnées de leurs sigisbées, à des débauches plus ou moins tolérées par la maîtresse de maison.
Le « sigisbée » était toujours près de la dame lorsqu’elle en manifestait le désir. L’indifférence étant un crime impardonnable.
Le mari se garda donc d’en faire état, étant, lui-même, souvent le « sigisbée » d’une autre. Femme, mari et « sigisbée » y trouvaient donc leur compte: ce que le mari considérait comme une corvée était un plaisir partagé par le « sigisbée » et la dame.
Le « sigisbée » permettait aussi à la dame d’un certain rang de se livrer à des excursions, voire de séjourner dans une seconde résidence, ou de voyager, alors que son époux était retenu par des affaires ou d’autres occupations.
Extrait « Dumouriez, général de la Révolution » (1739-1823) d’ Isabelle Henry :
« Toutes les journées se passent à accompagner la belle sans la quitter : à la messe, puisqu’il faut se montrer galant même dans cet endroit de prière, lui soutenir le bras dans les rues, l’accompagner dans les salons, lui faire bonne conversation.
Si par mégarde un mari découvre que le chevalier servant de sa femme se laisse aller à un peu de dévergondage, il ne s’en offusque pas, trop heureux qu’un autre entoure sa femme, et lui procure des attentions légères que lui-même prodigue à d’autres. »
Voltaire, dans un article de ses Questions sur l’Encyclopédie : « Le sigisbée » n’a pas vocation à devenir l’amant de sa cavalière. Il doit, s’il respecte la règle du jeu, se contenter de « simagrées »
« Il y a tant de sortes d’amour que l’on ne sait à qui s’adresser pour le définir ».
On nomme hardiment amour, un caprice de quelques jours, une liaison sans attachement, un sentiment sans estime, des simagrées de sigisbée, une froide habitude, une fantaisie romanesque, un goût suivi d’un prompt dégoût : on donne ce nom à mille chimères ».
Selon l’analyse de Molmenti, la vie d’un « Sigisbée » n’était pas que bonheur et plaisir ! « Les Sigisbées » devinrent en fait une sorte d’esclave sexuel des dames vénitiennes…, martyrs de la galanterie, esclaves du beau sexe, nerveux comme lui, se pâmaient d’amour, devinaient pour les satisfaire, les moindres désirs de leurs dames, les accompagnaient aux conservatoires ou aux théâtres pour y applaudir quelque cantatrice, quelque comédienne célèbre, et même à l’église pour y entendre la messe ou quelque fameux prédicateur.”
Les devoirs d’un Sigisbee Ange Goudar (1708/1791) – L’espion Chinois (1765)
I/ Le Sigisbée doit se rendre tous les matins chez sa Dame, précisément à neuf heures, pour lui servir lui-même dans le lit le chocolat ou le café.
II/ En entrant dans sa chambre, il doit avoir soin d’ouvrir les fenêtres, afin qu’en serrant la Dame dans son lit, il voie bien ce qu’il fait.
III/ Si la Dame lui demande une épingle pour mettre au haut de sa chemise, afin de cacher sa gorge, il en cherchera une partout dans l’appartement ; et quoiqu’il y en ait deux ou trois mille sur sa toilette, il aura soin de n’en pas trouver une seule.
IV/ En cas d’absence de ses servantes, lorsqu’elle voudra se lever, le Sigisbée ne se retirera point pour cela ; mais l’aidera au contraire à s’habiller.
V/ En assistant à sa toilette, il se tiendra debout derrière elle comme un domestique, afin d’être à portée de lui donner tous les ingrédients nécessaires, qui entrent dans la composition d’un visage Génois.
Il lui présentera tour-à-tour, le blanc, le rouge, la boîte à mouches, la pommade pour les lèvres, sans confondre aucun des ustensiles de la beauté.
VI/ La toilette finie, il lui donnera la main pour la conduire dans sa chaise à porteurs, et ira avec elle à la messe, marchant devant ou à côté de la chaise comme un valet de pied : de cette manière il devancera les porteurs et arrivera tout essoufflé à la porte de l’Église, pour lui présenter de l’eau bénite.
VII/ Le soir il la conduira au spectacle, où il s’assiéra auprès d’elle.
VIII/ l’hiver il lui donnera sa chaussette, et la placera lui-même sous ses jupes, etc…
Il y a encore bien d’autres instructions de l’emploi de Sigisbée; mais celles-ci sont secrètes, et les maris Génois doivent faire semblant de les ignorer. »
La mode du « sigisbée » prit fin lorsque le prince Eugène, vice-roi, d’Italie, annonça qu’il refuserait de recevoir à sa cour une femme escortée par un autre homme que son mari », fin de citation.
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